FIN 2014 : DÉCOUVRIR LES ÎLES DE LA GRÈCE... EN HIVER
EN TRANSPORTS LOCAUX, EN STOP, ET BEAUCOUP Á PIED
CARNET DE ROUTE, CARNET DE MARCHE....
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MATALA (ENVIRONS : PHAISTOS, VORRI, KOMMOS)

19em jour (vendredi 14 novembre) :
Je reprends le bus de 7h et me fais déposer au bout de 10 minutes au croisement menant au site de Phaistos situé à 4km (ticket : 1,60 €). J'atteins le site à 8h ayant du marcher jusque là (une voiture m'ayant pris pour le dernier km). Le site vient d'ouvrir et j'y reste 1h30. Entrée : 4 €.
Un des palais minoen les plus anciens, le deuxième en importance après Knossos. On y retrouve les mêmes éléments (appartements royaux, bassins lustraux, puits de lumière, magasins, silos...). Le site est assez étendu et bénéficie d'un bel environnement, dominant la Messara avec le mont Psiloritis en arrière plan. Les archéologues italiens ont en fait dégagé deux palais dont les ruines s' imbriquent sur des terrasses à des niveaux différents. Le premier fut détruit par un séisme vers 1600 av JC et remplacé par un second palais à nouveau détruit vers 1450 av JC. C'est sur ce site que fut découvert le célèbre disque exposé au musée d'Heraklion. La visite est intéressante en grande partie grâce aux différents panneaux explicatifs.

 
Ensemble des panneaux explicatifs en diaporama 
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Vue depuis le site

J'en repars à 9h30 et arrête après avoir marché un bon quart d'heure, un bus allant sur Mires et lui demande de me déposer au prochain carrefour. Je ne suis plus qu'à un km du village de Vorri qui, d'après le guide du routard, possède quelques belles portes. Pas grand chose à y voir en fait.







A 11h je suis de retour sur la nationale reliant Agia Galini à Mires, la route qui remonte sur Heraklion. Le trafic y est assez important mais les voitures roulent trop vite et je dois une fois de plus marcher

A 11h30, je m'arrête à une station essence car il commence à pleuvoir et je demande à un automobiliste de me déposer au monastère de Kalyviani situé 1 km plus loin.Visite du monastère important par sa taille où je visite l'église (sombre comme le sont la plupart des églises de Grèce) et une petite chapelle possédant de belles fresques anciennes.








Il me reste encore trois km avant de parvenir à Mires mais cette fois je parviens à arrêter une voiture qui m'y conduit. Il est 12h30 et le prochain bus (le dernier) pour Matala est à 14h30. Il y a bien un bus qui va à Zaros situé à 11km à 14h (le seul de la journée). Mais j'ai renoncé à m'y rendre car d'après ce qu'on m'a dit, le village présente peu d'intérêt.

Je décide donc de revenir sur Matala pour en explorer les environs proches. Une fois parvenu à la sortie de Mires, j'effectue des sauts de puce en stop et arrive à l'entrée de Psitidia à 13h30. Une petite route mène à la plage de Kommos (à 2 km) et je m'y rends à pied.
La vue est très belle avec d'un côté la longue plage de Kalamaki bordée de nombreuses habitations et de l'autre celle de Kommos déserte. Entre les deux un site en cours de fouille (depuis 1976) et fermé au public. Kommos étant à l'époque minoenne, le port de Phaistos.




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En repartant je tombe sur un allemand qui propose dans le coffre de sa Mercedes des gateaux et du café. Il possède une maison dans le coin et fait ce petit business tous les ans au printemps et à l'automne. On discute un moment, ce dernier ayant pas mal vadrouillé depuis la période hippie (la fameuse route des Indes passant par l'Asie Centrale et l'Afghanistan avant l'arrivée des Russes). A noter qu'il n'y a pratiquement que des Allemands dans ce secteur de la Crète.
 
Remontée vers la route menant à Matala. C'est cette fois un français (le premier que je rencontre depuis Heraklion) qui me prend en stop. Il est 15h30 quand j'arrive à Matala. Il me reste assez de temps pour me rendre à la Red Beach, l'autre plage déserte des environs. Une courte balade superbe en compagnie de troupeaux de chèvres jusqu'à cette plage minuscule. Le site est désert malgré la présence de transats et de parasols qui commencent à disparaître sous le sable.
A 16h30 je remonte car le ciel est couvert de nuages très menaçants. Mais il est magnifique et je prends les plus belles photos de la journée sur le chemin du retour. De retour à l'hôtel je tombe sur le français qui a décidé de rester à Matala, prenant une chambre à côté de la mienne.

On se retrouve au bar pour discuter un moment. Deux approches bien différentes du voyage.














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