13em jour (samedi 8 novembre) :
N'ayant que 2 bus dans la matinée pour me rendre à Sitia (8h15 et 12h15), je me lève une fois de plus de bonne heure (6h30), le temps de prendre la douche, refaire le sac et me prendre le petit dej.
Je quitte l'hôtel à 7h30, me laissant de la marge car ça grimpe dur jusqu'à la gare et j'ai cette fois les sacs à porter.
Trajet Agios Nikolaos - Sitia (7,60 €) en 1h30, la première heure correspondant au trajet effectué hier, ce qui n'est pas gênant du fait de l'intérêt des paysages sublimés par la présence d'un ciel magnifique couvert d'épais nuages traversés par moment par les rayons du soleil. En fait, comme hier, la palette de couleurs est riche, le ciel étant dégagé sur la côte et devenant de plus en plus menaçant du côté des montagnes.
Arrivée à Sitia je commence par me renseigner sur les prochains départs pour Paleokastro qui est mon nouveau point de chute. Pas de bus avant lundi !, ce qui m'oblige à m'y rendre en stop. Heureusement la gare est juste à côté de la route qui y mène et je n'ai à marcher que quelques minutes avant d'atteindre la sortie de la ville. Une fois de plus, la première voiture qui passe est la bonne et je suis à Paleokastro à 10h30. Je laisse mon sac à côté d'un kiosque et m'en vais faire un tour dans le village pour trouver un logement. Le village compte 1100 hbts et de nombreux "rooms to rent" et quelques hôtels mais tout est fermé. Je retourne à la place centrale et demande dans un café
On me confirme que je ne vais pas avoir le choix et que je devrais trouver une chambre au Nikos Rooms (mentionné dans le routard) et situé à deux pas. Je m'y rends et découvre une belle maison dotée d'une douzaine de chambres impeccables à 20 € sur la base d'une single. Je négocie auprès de la charmante propriétaire la chambre à 15 € sur la base de 4 nuits.
3 jours ne seront pas de trop tant il y a de coins à découvrir (Vai, Moni Toplou, Zakros, Kato Zakros, Xerokambos, Ziros, Makrygialos, Sitia et un grand nombre de plages sauvages et désertes). Des lieux que je devrai atteindre en stop et à pied, ce qui ne devrait pas poser de problèmes si le beau temps est de la partie.
Vers 13h je m'en vais me balader me dirigeant vers la plage de Hiona située à 2km. La route est agréable, bordée d'oliviers et de jolis palmiers.
La plage est déserte évidemment et les deux établissements qui la bordent, fermés.
Juste à côté se trouve le site archéologique de Roussollaklos. Le guichet est fermé (un panneau indiquant un droit d'entrée de 2 €) mais le site est ouvert et j'y passe un petit quart d'heure, ce qui est largement suffisant du fait de son peu d'intérêt.
De la plage un petit chemin mène à une autre plage située à 1,5 km, celle de Kouremenos, toute aussi déserte.
Le ciel devient menaçant et je reviens à Paleokastro en coupant à travers les oliviers et en remontant un lit de rivière asséché.
Il n'est que 15h et je m'arrête dans une superette, histoire de faire des provisions pour grignoter dans la chambre (tzatziki, tarama, crackers, petits pains, confiture... et de quoi me faire des petits apéros (ouzo, chips, vin, raisin, ananas confits...). Je rentre à l'hôtel pour n'en ressortir qu'en début de soirée, le ciel étant très couvert.
Mon diner constitué d'un assortiment de mezes
De toute façon une pause de temps en temps est bienvenue et j'ai de quoi m' occuper en restant dans la chambre entre la tablette, la musique à écouter, des films à regarder et un bouquin (un Musso laissé par un précédent touriste) à lire. Evidemment, ce n'est pas ici que je risque de rencontrer d'autres routards. La Crète hors saison serait méconnaissable pour ceux qui l'on visité en plein été. Mais j'ai volontairement fait le choix de la visiter dans ces conditions ayant toujours fuit le tourisme de masse. Jocelyne, tu pèterais les plombs ici à Paleokastro, toi qui déteste tant te retrouver toute seule.
Tu es verni avec le stop Gégé ! Comme en Turquie lors de notre voyage avec Kakine et Rog ! il faut faire de la pub pour ces gens sympa ! Demain je vais aux Milles avec marie Jo, toi, fais de belles photos ( que je te pomperai ayant perdu les miennes) . Bises You
RépondreSupprimerC'est vrai que les Crétois sont adorables. Quel différence avec l'accueil qu'on a reçu lors de notre voyage en Israel.
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