5em jour (vendredi 31 octobre) :
Réveillé à 6h après une nuit plutôt bonne malgré le manque de confort. Les autres passagers étant tranquilles, j'ai pu dormir sans être dérangé par le bruit de la TV et la lumière. Bref une nuit comme on en passe en avion, si ce n'est que dans un bateau il y a toujours moyen de prendre une couchette.
Arrivé à Heraklion à 6h30, débarquement 15 mn après. Le ciel est beau avec ses nuages menaçants.
Je me rends à pied jusqu'à l'hôtel sélectionné dans le routard, le "Youth hostel" (bien qu'il soit peu recommandé). Budget riquiqui oblige, il fera l'affaire quoi qu'il en soit.
J'y arrive vers 7h. Il est censé n'ouvrir qu'à 8h, mais une dame m'ouvre et me permet de m'installer dans les parties communes. Il est vrai que l'ensemble est vieillot (bâtisse de 1920) avec des sanitaires vétustes mais il est bien situé.
J'occupe une chambre de 10 lits (dont un seul est occupé (par un néo zélandais). 10 € par pers.
Ici, la réception garde les passeports jusqu'au moment du départ. Ce que je n'aime pas trop car je suis du style à quitter les lieux en l'oubliant. .Au final une adresse tranquille (bien moins de monde qu'à Athènes) pour une durée de séjour incertaine puisque je n'ai encore rien programmé.
Après une bonne douche, une petite lessive, un peu de rangement et une rapide lecture de mes guides, il est 11h30 quand je sors pour une première prise de contact.
Je commence par me diriger vers le petit parc El Greco au centre duquel trône une statue du peintre.
J'arrive rapidement place Liontaria célèbre pour sa fontaine aux lions
Puis je remonte la rue 25 Avgoustou, bordée de plusieurs témoignages de la période vénitienne comme l'église Agios Markos, un lieu qui n'est plus consacré et sert de lieu d'exposition (j'y photographie d'intéressantes cartes de l'île ).
Tout à côté se trouve la loggia datant du XVII° et reconstruite après avoir été détruite pendant la dernière guerre.
Des nuages menaçants se profilent à l'horizon et à 13h30, la pluie fait son apparition. Du coup je me mets à l'abri en m'arrêtant déjeuner au Ippokambos, un restaurant bon marché mentionné dans le routard. Il y a effectivement une majorité de français mais aussi des locaux. Je commande une assiette de calamars (excellents) et une bouteille de vin réziné (4 € / 500 ml (11°) ) un vin qui n'a plus vraiment la côte en raison de son gout particulier mais que j'adore personnellement. Il me rappelle mes premiers voyages où j'avais l'habitude d'en boire avec du feta chaque fin d'après midi, il y a 30 ans !!!
15h30 : Je sors du restau mais le temps reste maussade. Pour la première fois depuis mon arrivée je suis bloqué. Trop tard pour me réfugier dans un musée, trop pluvieux pour déambuler dehors. Il ne me reste plus qu'à rentrer à l'hôtel. Heureusement que j'ai prévu de quoi m'occuper en de telles circonstances. Il me faut attendre 20h30 pour ressortir, la pluie ayant cessé. Le mauvais temps n'incitant pas les gens à sortir, l'animation dans le centre est réduite. Du coup après une petite heure de balade je suis déjà de retour à l'hôtel. Un jeune grec de Thessalonique partage ma chambre. De style junkie sans argent je me méfie de ce type.
Autres photos prises en cours de journée
A voir : La tombe de Nikos Kazantzakis sur le sur le Bastion Martinengo, très émouvant pour moi qui adore... Antibes. Où il est écrit "Je n'espère rien, je n'ai peur de rien, je suis libre" - Panorama sur la ville.
RépondreSupprimerJe signe : la fille qui s'est reconnue et qui a les goûts très opposés aux tiens :) beurk les calamars :)
Toujours aussi beau la météo ici. Chaud ! J'ai du me rhabiller en plus léger.
C'est quand les autres qu'ils vont se décider à t'écrire des petits commentaires !
Bravo les Anonymous... Au moins ils écrivent. C'est sympa.
Dernière visite de la journée, la tombe de Katzantzakis. J'ouvre ma tablette et je tombe sur ton commentaire. Marrant. La tombe est toute simple et le texte apparait au dos de la stèle en grec. Les photos viendont illustrer mes propos. Evidemment, c'est pour moi très frustrant de ne pas pouvoir vous les faire découvrir en temps réel.
Supprimercoucou, moi je cherche les photos ? ou j'ai rien compris à la mise en page du blog ? Sophie
RépondreSupprimercoucou GG, pas de chance avec le temps pour ce premier contact avec la Crète ! je me rappelle très bien la place El Greco et je déplore la perte de mes photos dont cette place, le bastion vénitien, le musée etc... Je vois sur "météo" que le soleil est revenu pour toi, balade bien, poutous You
RépondreSupprimer.... "junkie sans argent je me méfie de ce type." C'est bien ça le problème des dortoirs pas chers. tu fréquentes ceux qui n'ont pas d'argent, surtout quand ce n'est pas une haute saison touristique. De même que je dis toujours à mes amis voyageurs solos que s'ils veulent aller dans des logements à l'inverse trop bien, trop confortables, ils ne feront aucune connaissance, parce qu'ils tomberont sur des couples et des familles. A chaque logement sa catégorie sociale.
RépondreSupprimerPour les photos, Gégé nous a dit qu'il ne posterait les photos qu'une fois rentré en France, car il a trop galéré pendant le voyage au Maroc. Et pour l'avoir vécu moi-même, je sais très bien à quel point c'est trop dur de poster les photos sur un blog quand c'est via une tablette, et avec aussi, souvent en voyage, de mauvaises connexions wifi. Je trouve que Gégé qui, je sais, n'aime pas écrire, du coup, cette fois-ci, il se raconte d'avantage. Parce qu'il a plus de temps pour écrire, parce que l'envoi des photos ça prenait un temps fou !
RépondreSupprimerMême avec de bonnes connexions comme c'est le cas ici, c'est mission impossible puisqu'on ne peut transférer les photos que une par une. Quand on en prend des centaines dans la journée, ça craint !
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