Je savais qu'en venant en Grèce en plein hiver je prenais un risque. Risque d'avoir un temps pourri, risque de galérer en l'absence de transports, risque de me retrouver seul....
Heureusement côté météo j'ai été plutôt chanceux. Evidemment je n'ai pas connu cette longue suite de journées ensoleillées qu'on a quand on vient en été. J'ai même eu sans doute plus de journées durant lesquelles le soleil a brillé.... par son absence. Mais j'ai aussi très souvent eu droit à des ciels superbes chargés de gros nuages se modifiant sans cesse faisant ainsi mon bonheur pour d'intéressantes photos. La chance est surtout de n'avoir quasiment pas eu de pluie et une température douce ne descendant jamais en dessous de 18° en soirée.
J'avais emporté un sac de couchage qui ne m'a pas servi une seule fois car il était hors de question de coucher dehors et je n'ai jamais manqué de couvertures dans tous les logements où je suis passé.
Découvrir la Grèce en hiver est une drôle d'expérience. On a le privilège de visiter tous les sites en étant toujours seul. Je déteste la foule et là j'ai été servi. Maintenant la solitude peut être pesante. Mis à part quelques rares rencontres en auberges de jeunesse (et encore pas partout puisque même à Rhodes j'étais le seul occupant des lieux) je n'ai rencontré aucun autre routard. Quelques rares touristes croisés dans les rues d'Athènes ou d'Heraklion.
Les transports posent aussi un problème quand on voyage en hiver. Le service des bus est allégé et il faut aimer marcher pour se déplacer. Heureusement la Grèce est le paradis du stop. Encore faut il qu'il y ait quelques voitures sur la route. J'ai calculé qu'en moyenne j'ai du effectuer pas loin de 1000 km à pieds durant ces 45 jours de voyage. Il faut dire que je ne tiens pas en place et que mes journées étaient bien chargées partant en général en tout début de matinée pour ne rentrer qu'en fin d'après midi sans m'accorder la moindre pause pour récupérer.
Comme j'envisage d'effectuer un de ces 4 le pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, ce voyage aura été un très bon entraînement.
J'ajouterai que les locaux sont vraiment charmants et qu'ils s' arrêtaient presque tous pour me prendre en stop. Ce qui m'a permis de faire la connaissance de nombreuses personnes le temps des trajets même si nombreux étaient ceux qui ne parlaient pas anglais.
Evidemment pour ce qui est de la vie nocturne qui égaie les longues soirées estivales il faut repasser. Seuls quelques bars sont ouverts avec une poignée d'irréductibles qui attendent avec impatience le retour de la saison touristique.
L'autre inconvénient est que la plupart des petits musées sont fermés hors saison. Des musées souvent consacrés à l'ethnographie qui, bien que modestes n'en présentent pas moins d'intérêt.
L'avantage de partir hors saison est de pouvoir négocier les prix. Le choix est restreint évidemment mais on trouve quand même à se loger partout. Sur la base d'une single j'ai payé en moyenne environ 15 € par nuit.
Faire sa popote quand on dispose d'une kitchenette n'est pas si économique que cela. Sur les îles en particulier les produits (même en super marché) sont hors de prix car pour la plupart importés.
Ma découverte de la Grèce ne fait que commencer. J'envisage de revenir au début du printemps 2016 pour un voyage axé sur les Cyclades. Un autre voyage devrait suivre à l'automne 2017 consacré aux hauts lieux touristiques de la Grèce centrale et du Peloponnese.
Comme vous le constatez je ne compte pas renouveller cette expérience hivernale. J'ai eu cette fois beaucoup de chance et il n'est pas dit qu'il en serait de même dans le futur.
ouf, le circuit est bouclé, et le ferry a navigué ! merci pour ces belles rencontres, et on attend les photos. Bon retour. Sophie
RépondreSupprimerMerci de m'avoir suivi durant tout ce périple. Mon moyage va se poursuivre une fois rentré chez moi. Un long travail de mise en page m'attend. J'espère que le blog sera à jour avant mon prochain départ fixé le 21 janvier.
Supprimer